Près de vingt ans après les faits, Tierry Henry relance le débat sur l’attribution du Ballon d’Or 2005. Pour l’ancien international français, la victoire de Ronaldinho – pourtant légitime avec son titre en Liga et ses performances étincelantes – reste une injustice envers Steven Gerrard.
En 2005, le magicien brésilien connaît une saison exceptionnelle sous les couleurs du Barça. Auteur de performances mémorables, il guide son club vers le titre en Liga et contribue activement à la qualification du Brésil pour la Coupe du monde. Avec 225 points, il devient le troisième Brésilien à remporter le trophée, succédant à Ronaldo et Rivaldo.

Pourtant, Henry reste convaincu que le véritable héros de l’année était le capitaine de Liverpool. Le « Miracle d’Istanbul », où les Reds remontent un déficit de 3-0 face au Milan AC pour finalement s’imposer aux tirs au but, reste dans toutes les mémoires. « Après une telle performance, il méritait clairement le Ballon d’Or », insiste Henry.
La polémique soulève plusieurs questions :
Aujourd’hui retraités, les deux joueurs ont marqué l’histoire à leur manière. Ronaldinho reste l’incarnation du « jogo bonito », tandis que Gerrard symbolise la loyauté et le leadership. Le débat sur le Ballon d’Or 2005 ne fait que renforcer leurs légendes respectives.