Alors qu’Arsenal s’apprête à affronter le Real Madrid en quarts de finale de la Ligue des Champions, Thierry Henry, légende des Gunners, a partagé ses réflexions sur ce duel périlleux. Malgré la large victoire d’Arsenal face au PSV Eindhoven (9-3 sur l’ensemble des deux matchs), beaucoup estiment que le Real Madrid reste favori, notamment en raison de son expérience inégalée dans la compétition.
Le Real Madrid s’est qualifié de justesse contre l’Atlético Madrid après une séance de tirs au but, prouvant une fois de plus sa capacité à survivre dans les moments décisifs. Henry, qui a joué pour Arsenal et le Barça, a souligné cette particularité madrilène lors d’une analyse sur CBS Sports (via Relevo).
« Quand vous jouez contre le Real Madrid, comme l’a dit Oblak, il faut de la chance, il faut un match parfait. Même quand vous avez cette chance, cela peut ne pas suffire. Ce n’est pas la première fois qu’ils perdent contre le Real Madrid à la dernière minute, à la dernière seconde. Cela vient de ce que Madrid leur fait à chaque fois que ça compte, dans ces tournois. Ce ne sera pas la première fois qu’ils devront se relever d’une défaite contre le Real. »

Pour Henry, le plus grand défi pour Arsenal sera de surmonter l’aura du Real Madrid en C1. Les Merengues ont une habitude inquiétante pour leurs adversaires : gagner même lorsqu’ils ne sont pas à leur meilleur niveau.
Expérience : Le Real a remporté 14 Ligues des Champions, une statistique qui pèse lourd psychologiquement.
Momentum : Même en difficulté, le club espagnol trouve toujours un moyen de se qualifier, comme contre l’Atlético.
Henry insiste sur plusieurs points cruciaux pour que Arsenal puisse créer la surprise :
Une défense impeccable : Ne pas laisser de spaces aux joueurs comme Vinícius ou Bellingham.
Exploiter les transitions : Le Real peut être vulnérable en contre-attaque.
Gérer mentalement les moments clés : Rester concentré jusqu’au bout, car Madrid peut frapper à tout moment.
Arsenal devra donner le match parfait pour espérer éliminer le Real Madrid. Comme le rappelle Henry, même avec de la chance, cela pourrait ne pas suffire. Les Gunners ont-ils les épaules pour relever ce défi ?