Le match entre Everton et Arsenal a servi de révélateur pour le jeune Miles Lewis-Skelly. L’attaquant de 18 ans a commis une erreur coûteuse en concédant un penalty sur Jack Harrison, permettant à Iliman Ndiaye d’égaliser. Un moment difficile pour le prodige des Gunners, qui aurait pu marquer durablement un joueur moins mentalement fort.
Pourtant, loin de se laisser abattre, Lewis-Skelly a montré l’étendue de son talent dans les minutes suivantes. Son geste malheureux fut rapidement balayé par une démonstration de dribbles qui a laissé pantois la défense d’Everton.
Ce qui s’est produit ensuite a électrisé Goodison Park. Lewis-Skelly, comme possédé, a enchaîné une série de dribbles explosifs évoquant irrésistiblement le style de Thierry Henry dans ses jeunes années. Son accélération fulgurante a successivement éliminé Harrison puis Doucouré avec une aisance déconcertante.
Les comparaisons avec la légende française ne sont pas exagérées : même fluidité, même capacité à changer de rythme, et cette impression de jouer avec une autre dimension que ses adversaires. Le public présent a assisté à l’éclosion d’un talent rare.
La performance de Lewis-Skelly résume parfaitement le paradoxe des jeunes prodiges :
À seulement 18 ans, le joueur montre déjà une palette technique exceptionnelle, mais doit encore gagner en régularité. Son entraîneur Mikel Arteta semble prêt à lui accorder du temps pour progresser, conscient du potentiel phénoménal qui sommeille en lui.
Ce match contre Everton pourrait marquer un tournant dans la carrière de Lewis-Skelly. Après avoir montré ses qualités en équipe réserve, il prouve désormais qu’il peut briller en Premier League.
Avec une saison 2023-2024 qui le voit alterner entre l’équipe première et les moins de 21 ans, le protégé d’Arteta semble en bonne voie pour s’imposer durablement dans l’effectif professionnel. Les supporters d’Arsenal ont peut-être trouvé leur nouvelle pépite offensive.
