Il est impossible d’évoquer Robert Pires sans penser immédiatement à Thierry Henry. Ce duo français a marqué l’histoire d’Arsenal durant les années fastes du club à Highbury. Leur complicité sur le terrain, symbolisée par ce penalty raté devenu légendaire où Pires avait tenté une passe à Henry, incarnait l’audace et la confiance des « Invincibles ».
Pourtant, lorsqu’on lui a récemment demandé de nommer le meilleur joueur avec qui il a partagé un terrain, Pires a surpris tout le monde en ne citant pas son complice Henry. Un choix d’autant plus étonnant qu’il a évolué aux côtés de monstres sacrés comme Patrick Vieira et Dennis Bergkamp durant ses années à Arsenal.
« Beaucoup s’attendaient à ce que je dise Thierry », a confié Pires, « mais mon choix se porte sur un autre joueur exceptionnel. » Sans dévoiler immédiatement son nom, l’ancien ailier français a laissé planer le suspense, rappelant qu’il avait eu le privilège de jouer avec de nombreux grands joueurs durant sa carrière.
Cette anecdote rappelle combien l’ère Wenger, avec son jeu audacieux et créatif, diffère de l’approche plus pragmatique de Mikel Arteta aujourd’hui. L’actuel manager d’Arsenal ne verrait probablement pas d’un mauvais œil que Martin Ødegaard tente une passe complice avec Kai Havertz, mais l’insouciance des années Pires-Henry semble bien lointaine.
Quel que soit le nom finalement choisi par Pires, cette révélation souligne la richesse du effectif d’Arsenal à cette époque glorieuse. Entre Henry, Vieira, Bergkamp et les autres, le club londonien comptait alors une concentration de talents rarement égalée dans l’histoire du football anglais.
Cette petite énigme laissée par Robert Pires ajoute une nouvelle page à la légende des Invincibles. Elle rappelle aussi que même entre les plus grands joueurs, les affinités et les admirations peuvent parfois surprendre. Une chose est sûre : cette génération dorée d’Arsenal continuera longtemps de faire rêver les supporters.